9 points à comparer avant d’investir dans le solaires photovoltaïques – en revente d’énergie
Le solaire :
Il existe deux grandes familles de panneaux solaires :
- Les panneaux solaire thermique : utilisé pour produire (ou plutôt exploiter) la chaleur
- Les panneaux solaires photovoltaïques : destinés à la production d’électricité
Cet article traite uniquement des panneaux solaires photovoltaïques pour la revente d’électricité :
La revente d’électricité :
En France, ça reste le choix le plus rentable à condition de respecté les contraintes imposé par ERDF pour bénéficier d’un tarif de rachat avantageux (notamment l’encastrement des panneaux dans la toiture)
Les principaux éléments nécessaires sont :
- Les panneaux qui produisent l’électricité, le plus souvent, du courant continu en 12 volts ou 24 volts
- Les câbles électriques
- Un coffret de protection AC-DC (disjoncteur + parafoudre pour les surtensions pouvant du réseau électrique ou des panneaux)
- Un onduleur injection (qui converti le courant en 230 volts alternatif)
- Un compteur de rachat qui sera installé par ERDF
La revente d’électricité est un moyen simple de se créer un revenu annuel stable, les contrats de rachat proposé par EDF sont fixé pour une durée de 20 Ans. A l’exception de l’onduleur qui à une durée de vie de 7/10 ans le reste du matériel à une durée de vie supérieure à 20 ans, d’ailleurs, la plus part des fabricants de panneaux photovoltaïques, garantissent une efficacité supérieure ou égale à 80% de la valeur d’origine après 25 ans
L’amortissement d’une installation se fait sur une durée qui varie de 8 à 12 ans selon la région et le matériel choisi
Les points essentiels à comparer sur votre devis sont :
- Le type de panneaux solaires proposé : monocristallin ou poly-cristallin pour les panneaux bien exposé / Amorphe ou couche mince pour les expositions médiocre
- La puissance installée (en Wc pour watt crête) la surface installé ou le rendement des panneaux ont peu d’importance, ce qui compte c’est bien la puissance (sauf si vous êtes limité par la place)
- Le type d’étanchéité (glissière plastique, alu, bac …) fuyiez tous ce qui est de matière plastique, car la durée de vie avec la chaleur du toit n’est pas magique
- Le nombre de by-pass par panneau, 1 au minimum, 2 ou 3 c’est mieux, sa limite les pertes de production liés au passage de nuage
- Les panneaux doivent disposer d’une certification « CSTB » ou « TUV » à défaut aucune assurance décennale ne les assurera (beaucoup de panneaux bon marché ne dispose pas de ces certifications)
- La Puissance de l’onduleur doit être proche de celle de la puissance de l’ensemble des panneaux installé
- La plage de modulation de l’onduleur doit être le plus large possible, il s’agit de la différence entre la tension minimum et la tension maximum que l’onduleur accepte.
- Le rendement de l’onduleur au minimum 90% mais si c’est supérieure c’est que mieux (un rendement de 90% indique que 10% de l’énergie produite par les panneaux est perdu lors de la transformation)
- Vérifier que votre installateur dispose d’une assurance décennale couvrant bien les installations photovoltaïques que ce soit pour l’étanchéité ou pour l’électricité, et gardé une copie de cette assurance au cas où l’installateur ferait faillite
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